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NKM mise sur la high tech pour son dernier meeting avant la primaire

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la primaire de la droite, a joué la carte de la high tech mercredi 9 novembre pour son dernier meeting avant le scrutin, où elle a invité les militants à se saisir de la « nouvelle ère » numérique.
Une semaine après un deuxième débat télévisé parfois heurté avec les autres candidats de la primaire – « on s’est dit quelques vérités avec une certaine franchise » rappelle-t-elle – la députée de l’Essonne retrouvait une salle Wagram totalement repensée, où elle pouvait déambuler sur une scène en forme de Y, au milieu de quelque 800 militants assis.

Le discours de l’ancienne ministre de l’Écologie, debout sur scène, micro accroché à l’oreille en queue de peloton dans les sondages à onze jours du premier tour de scrutin, prend des faux airs de conférence de la Silicon Valley, avec des écrans pour faire écho aux chiffres qu’elle aligne. Au lendemain de l’élection de Donald Trump, qui crée un « contexte particulier« , la candidate alerte sur l' »urgence à faire en sorte que tout le monde puisse profiter » de la « grande transformation que vivent le monde, la société, et l’économie« .

La transformation numérique du marché du travail

Si la benjamine de la primaire appelle à se focaliser sur les questions de « sécurité« , « d’éducation« , « d’Europe« , c’est sur l’adaptation à la « transformation numérique du marché du travail » qu’elle insiste particulièrement, conformément à la promesse de modernité portée par l’affiche du meeting: on y voyait un minitel, star de la bureautique des années 1980, et la mention « Certains candidats pensent que c’était mieux avant« . « En France on n’a pas saisi le grand mouvement de robotisation, (…) pour différentes raisons qui pouvaient paraître bonnes, par exemple protéger les ouvriers« , analyse-t-elle. « Le résultat ça a été qu’on a perdu en compétitivité, qu’on a perdu en parts de marchés, et finalement on a fait le malheur de ceux qu’on prétendait protéger« , regrette-t-elle.

 

Auteur : La Rédaction avec AFP