Selon le dernier rapport du cabinet KPMG « The Pulse of Fintech » portant sur le quatrième trimestre 2016, Londres reste la capitale européenne de la fintech.
« Dans l’ensemble, 2016 a été une année difficile pour l’investissement Fintech« , note le rapport. Les investisseurs ont été prudents. En cause : le Brexit au Royaume-Uni, les élections présidentielles aux États-Unis, un ralentissement perçu en Chine et des fluctuations importantes du taux de change. « Le déclin reflète les baisses importantes des fusions et acquisitions (M & A) et des fonds de private equity (PE) liés à fintech. Toutefois, l’investissement mondial en capital risque a montré une tendance inverse, atteignant un nouveau sommet de 13,6 milliards de dollars US« , totalisant « 840 financements« , note-t-il. Et de conclure que la Fintech continuera d’être un secteur attrayant.
En 2016, les investissements dans les entreprises fintech européennes ont atteint les 2,2 milliards de dollars pout 318 deals contre 10,9 milliards de dollars et 349 deals en 2015. Bien que l’investissement fintech total en Europe ait baissé, le financement des fonds capital-risque est passé de 1,2 milliard de dollars à 1,4 milliard de dollars sur la même période.
En janvier 2018, la mise en œuvre du PSD2 (Payment Service Directive ou directive sur les services de paiement) de la Commission européenne va changer le jeu pour l’industrie bancaire et financière, PSD2 exigeant que les institutions financières fournissent aux fournisseurs tiers l’accès à leurs informations de comptes clients en utilisant les API pour fournir des services bancaires sur mesure. En 2017, le marché devrait être poussé par les assurances, estime KPMG qui voit une certaine consolidation dans le marché fintech cette année, en particulier dans les domaines fintech plus matures des paiements et des prêts peer-to-peer (P2P)
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