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Les entreprises françaises capitalisent sur le Big Data et les techniques analytiques

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Une étude commanditée par Teradata, spécialiste des plateformes de données analytiques, montre que les entreprises françaises sont les plus nombreuses en Europe à utiliser des techniques évoluées de traitement analytique.

Cette enquête commanditée par Teradata et menée par OnePoll auprès de 300 cadres dirigeants en France, au Royaume-Uni et en Allemagne, indique que 61 % des entreprises françaises utilisent des techniques évoluées de traitement analytiques pour doper leur efficacité et concrétiser des gains de temps. Plus de la moitié d'entre elles (54 %) affirme que les traitements analytiques des « nouvelles » données (issues des médias sociaux, web logs, vidéo, rapports de centres d'appels, fichiers audio, capteurs issus de l'Internet des Objets, HTML et fichiers XML ) sont source d'une innovation qui leur permet de garder une longueur d'avance sur les concurrents. Et 48 % d’entre elles exploitent au moins trois types de ces « nouvelles » données. Ce chiffre est le même en Allemagne mais ne ressort qu'à 20 % au Royaume-Uni. Pour Duncan Ross, directeur scientifique en charge des données chez Teradata International: « En France, le traitement analytique des données est déjà bien compris et les dirigeants se focalisent sur des problématiques spécifiques pour s'octroyer des avantages concurrentiels et doper leur productivité ».

Quels bénéfices ?

Pour les entreprises françaises et allemandes, l'innovation est au cœur de leurs priorités : 54 % des répondants français et 62 % des allemands affirment utiliser le traitement analytique de nouvelles données pour déployer leurs nouveaux projets plus efficacement qu'auparavant. Alors que pour 38 % des entreprises britanniques, le traitement analytique des données leur permet d'être plus efficaces en améliorant et accélérant l'exécution de tâches existantes.

Paradoxalement, même si les dirigeants au Royaume-Uni sont les moins bien lotis dans l'utilisation et l'analyse de ces nouveaux types de données, ils apparaissent néanmoins comme les plus confiants quant à leurs performances en termes de traitement analytique : 25 % considèrent l'état de leur entreprise comme « avancé » et 24 % affirment être « réellement novateurs » ou faire partie des « leaders sur le marché ». Seuls 17 % de leurs homologues allemands estiment leur entreprise dans un état « avancé » contre 25 % en France. Plus étonnant encore, seules 7 % des personnes interrogées en France et 5 % en Allemagne, estiment que leur entreprise est « réellement innovante » ou « leader sur leur marché » en terme de traitement analytique des nouvelles données.

Quels données exploitées ?

Les divergences existent quant à l'importance accordée aux données issues des réseaux sociaux : les Allemands sont deux fois plus nombreux (44 %) que les Britanniques (22 %) à déclarer que les nouvelles données issues des réseaux sociaux sont une priorité. En France, ce chiffre pointe à 35 %.

En Allemagne, 53 % des répondants déclarent déjà utiliser les données HTML (données utilisées dans la conception des pages Web), contre 36 % en France et 17 % au Royaume-Uni. Pour les Français, au-delà du HTML, les types de données analysées proviennent, pour l'essentiel, des réseaux sociaux (35 %), des fichiers textes et des données issues de vidéos (34 % pour les deux). Au Royaume-Uni, ce sont les web logs et les fichiers texte (25 % pour les deux), tandis qu'en Allemagne, les réseaux sociaux et les fichiers textes de type rapport de centres d'appels (45 % pour les deux), viennent après l'utilisation des données HTML.

Gérer les volumes de données

En France et en Allemagne, pays qui font preuve de davantage de maturité, le défi le plus couramment cité est la difficulté d'associer les nouvelles données aux données existantes dans les bases relationnelles (65 % en France et 54 % en Allemagne, contre 30 % sur le Royaume-Uni). Et reste une problématique de taille : trouver les personnes ayant les compétences adéquates. C’est la question la plus urgente pour les dirigeants français.