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Etude PAC CloudIndex : le cloud, un besoin stratégique

PAC, cabinet européen de conseil en logiciels et des services IT, publie la troisième édition du PAC CloudIndex, son outil de mesure de la maturité des organisations françaises par rapport au Cloud.

Il faut retenir de façon générale que cet observatoire de la maturité du cloud, soutenu par Orange et Capgemini, a évolué de 12 points sur un an, atteignant 455 points sur 1000 contre 443 en juin 2013. Reste qu’une stratégie Cloud n’est définie que dans 11 % des organisations françaises. Dans la majorité des cas, c'est le DSI qui porte cette stratégie (55 %) et la met en œuvre (80 %). Les métiers qui ont une vision plus tactique ne portent la stratégie que dans 10 % des cas.

Le cloud pour quels besoins ?

Le besoin en flexibilité reste la première raison du passage au Cloud (63 %), devant la volonté de réduire les coûts (56 %) ainsi que le développement de produits et solutions ou démarches innovants (41 %). Le Cloud est de plus en plus considéré comme stratégique puisque 30 % des répondants recourant au Cloud déclarent y venir pour soutenir un changement de business model, par exemple. De même, 77 % des répondants recourant au Cloud jugent qu'au moins une de leurs applications SaaS est stratégique pour leur business.
Parmi les répondants déclarant recourir à des services de Cloud computing, plus de 40% prévoient d'intensifier leur recours au SaaS : davantage d'applications, mais aussi davantage d'utilisateurs sont envisagés. « Nous pouvons voir que le marché du Cloud évolue. Le Cloud n'est plus un simple moyen de passer du Capex à l'Opex, mais bien un outil stratégique au service de la croissance », remarque Olivier Rafal, directeur de recherches au sein de PAC France.

Quelles craintes face au Cloud ?

Sans surprise, les craintes sur la sécurité redeviennent le principal obstacle au passage au Cloud computing (48 %). Les fournisseurs de Cloud peuvent y répondre, notamment en localisant leurs datacenters en France, une demande très forte tant vis à vis du Cloud privé (50 %) que du Cloud public (46 %). « Avec l’affaire Prism, les organisations françaises montrent de réelles inquiétudes sur la sécurité. Les acteurs du Cloud, fournisseurs et prestataires de services, jouent ici un rôle très important de mise en confiance, avec un hébergement en France et un vrai suivi de la gestion des données », souligne Olivier Rafal.

Quelles aides ?

Les organisations françaises attendent de leurs prestataires des services de conseil sur le choix des applications à passer en mode SaaS (35 %), des services d'intégration du SaaS avec l'existant (65 %), ou encore de l'hébergement à valeur ajoutée, notamment avec des engagements de niveaux de service personnalisés (14 %).