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Utilisation illicite de logiciels : une pratique douteuse plus qu’illégale pour la moitié des salariés français

PC entreprises
le RPDG, anxiogène pour les entreprise

L’utilisation de logiciels sans licence ou piratés relève plus d’une éthique douteuse dans l’entreprise que d’une action illégale, selon une étude de BSA | The Software Alliance.

BSA | The Software Alliance a récemment mené une étude sur les comportements éthiques au sein des entreprises françaises. Il en ressort principalement que pour 66 % des salariés, les pratiques illégales apparaissent comme fréquentes dans leur univers professionnel.
Concernant plus spécifiquement l’utilisation de logiciels illicites, l’étude met en avant certains secteurs plus suspicieux que d’autres quant à l’utilisation par l’entreprise de logiciels non conformes. Alors que 18% des salariés en France suspectent leur entreprise de telles pratiques, ce chiffre monte à 44% pour les salariés des secteurs de l’ingénierie, de la construction et de l’immobilier. Le secteur informatique arrive en deuxième position avec un taux élevé de 29%.
Par ailleurs, 38% des ingénieurs expriment être au courant de pratiques illégales dans leur société, pour une moyenne de 16% tous secteurs confondus. Même s’ils sont 25% à déclarer qu’ils ne dénonceront jamais leur employeur, ils sélectionnent aussi majoritairement à 25% les suppressions de postes comme événements pouvant les rendre plus susceptibles de dévoiler les actions illégales
de leur entreprise.
Enfin, élément révélateur de la culture professionnelle en France, pour 42% des répondants, l’utilisation illicite de logiciels, sans licence ou piratés, est illégale, alors que pour 30% elle n’est simplement pas la meilleure des pratiques, 18% enfin la considèrent simplement comme contraire à l’éthique, soit un total de 48 % qui n’y voient pas un problème d’illégalité… .