Accueil Client léger : Il a le vent en poupe !

Client léger : Il a le vent en poupe !

Ajustement des budgets IT, réduction des coûts de maintenance, simplification de l'administration, le client léger, aussi bien matériel que logiciel, séduit les entreprises. À quoi sert-il réellement ? Peut-on l'adopter pour toutes les infrastructures ?

Avant toute chose, définissons le terme client léger. Aujourd’hui, on distingue trois approches :matérielle, logicielle, et une approche mixte. Le matériel est le client léger tel qu’on le connaissait avec un simple boîtier et le strict minimum pour se connecter au serveur. Contrairement à une idée reçue, le marché du client léger (matériel) est dynamique avec 3,4 millions d’unités en 2009 (même chiffre qu’en 2008) mais une perspective de + 6 % du marché pour les prochains mois. En 2013, les analystes prévoient jusqu’à 7,5 millions d’unités vendues. “La crise a été le facteur déclencheur pour (réduire) les coûts, comme pour la virtualisation.” analyse Philippe Labaste (DG Europe du Sud de Wyse). Pour Microsoft, le client léger est dans la tendance de l’optimisation du poste de travail.

Le profil de l’entreprise va, de l’aveu même des constructeurs et éditeurs du secteur, de la petite PME avec 10-15 postes aux très grosses structures avec plusieurs centaines de milliers de postes mondialement répartis. Quatre avantages reviennent souvent : retour sur investissement, maintenance et administration simplifiée, économie d’énergie, centralisation des applications et des données. On parlera aussi de “client zéro”. Il s’agit de client léger mais encore plus léger. Car habituellement, le poste léger inclut pour démarrer un minisystème d’exploitation (propriétaire, Linux ou Windows), le client zéro n’en possède aucun. L’avantage est une administration encore plus réduite et un coût d’achat inférieur, mais attention à la disponibilité du réseau car ce client doit tout “récupérer”.