Accueil BMC permet au DSI de reprendre le contrôle

BMC permet au DSI de reprendre le contrôle

 

CxO_paris-BMCl_pBMC permet au DSI de reprendre le contrôle

A l’occasion de l’évènement annuel de « BMC Engage » qui se déroulait du 8 au 11 septembre à Las Vegas, Éric Blum, le directeur technique Europe de BMC a fait le point sur l’évolution de l’offre de sa firme connue pour ses logiciels d’administration des services informatiques l’ITSM (IT Service Management).

Associé à la supervision des mainframes, BMC est en passe de devenir le spécialiste de l’administration du Cloud hybride et son partenariat depuis 2014 avec Salesforce a été stratégique. “Nous voulons proposer les meilleurs outils pour la transformation digitale des entreprises. On dispose des solutions simples utilisables de bout en bout qu’il s’agisse du cloud ou de solutions traditionnelles.”

Pour le spécialiste de l’ITSM qui travaille avec plus de 1600 grandes entreprises internationales, la gestion des services dans le cloud passe en particulier, par une reprise en main par l’IT, des offres externes de services louées par des divisions métiers soucieuses d’indépendance (voir encadré sur le shadow IT). Cette opération peut s’effectuer, selon Éric Blum, en confiance grâce à la mise en place d’un catalogue de services. “Notre rendez-vous annuel dont une déclinaison aura lieu en France, le 18 novembre à Paris, sera l’occasion de détailler notre offre qui va désormais reposer sur 4 piliers” précise Éric Blum.

Eric Blum, Vice-President Chief Technology Officer Europe, Middle East and Africa
Eric Blum, Vice-President Chief Technology Officer Europe, Middle East and Africa

Le service management

“Le service s’appuie sur l’application MyIT. Elle propose un environnement collaboratif qui renforce l’autonomie de l’utilisateur et améliore la relation entre les métiers et l’IT. Ainsi, un employé peut déclencher l’ouverture d’un ticket d’incident ou une demande d’achat d’un poste de travail depuis son mobile. C’est une économie de temps. Nos clients Unilever ou Vodafone l’exploitent déjà. MyIT permet de réduire le nombre de tickets d’interventions, en aidant les utilisateurs à résoudre seuls leurs problèmes.” My Service Broker offre une gestion de catalogues hautement configurables, multi-fournisseurs permettant aux entreprises de facilement intégrer des offres SaaS telles que Office 365, Box, Google Apps…

L’automatisation des opérations

Le deuxième point concerne l’automatisation avec l’offre CLM (Cloud LifeCycle Management) qui analyse les capacités en interne et vérifie les politiques définies et le prix des services. “Cloud LifeCycle Management fait office de broker de Cloud sur nos outils BladeLogic, mais aussi sur des plateformes comme celles d’Amazon, Azure et autres services basés sur Openstack. Elle orchestre la fourniture et la gestion de services IT, à travers les infrastructures, sur site et dans le cloud, utilisées en mode hybride. On dispose de 275 programmes “blades”de différents services et près de 1500 connecteurs applicatifs”. Par exemple, les responsables de services saisissent, l’ensemble de leurs règles (de gestion de conformité et de sécurité) et les requêtes utilisateurs seront automatiquement provisionnées sur ces bases.

L’assurance du bon fonctionnement

Le troisième “pilier” concerne le domaine de l’assurance et donc le monitoring d’applications. L’offre TrueSight V10 peut désormais surveiller des environnements complexes comme le Big Data de bout en bout. “On va pouvoir détecter plus rapidement l’origine des problèmes, qu’il s’agisse du serveur, du réseau, du stockage. On peut superviser en continu une instance SAP s’exécutant sur des dizaines de VM. Le programme va détecter et afficher les faiblesses des systèmes, sur une interface unique”.

L’optimisation des usages

Le quatrième et dernier point concerne l’optimisation, avec BMC Capacity Optimization (BCO). “On a un catalogue de services qui va lancer la demande en temps réel. L’automatisation des demandes en self-service et le management prédictif des performances ont été entièrement revus pour fournir un service qui prenne en compte le cloud et des mobiles. On propose en particulier un monitoring en temps réel sur des tablettes, une intégration avec BMC MyIT”.

Cette gestion fine des services et des logiciels avec des SLA (niveau d’agréments) permet au système d’optimiser automatiquement la gestion des ressources en fonction des usages. “Ne pas être en mesure d’accompagner dynamiquement les montées en charges des applications mobiles ou IoT, va poser des problèmes” prévient Eric Blum.

 

Le Shadow IT,
une remise en cause des DSI

Ils seraient 8% des services métiers et 83% des services informatiques à utiliser des services en ligne non officiels selon l’enquête CIO Insight éditée par IDG US. Sur cette tendance à l’externalisation sauvage bien des DSI y voient plus qu’une remise en cause, selon les analyses d’un autre éditeur, EMC. Ce n’est pas seulement la DSI qui perd le contrôle quand les utilisateurs internes achètent des services sur les cartes de crédit d’entreprise. Ce « Shadow IT » expose l’entreprise à des menaces de sécurité, une non-conformité réglementaire, mais surtout des dépenses imprévues.

bmc_logo_CMYK