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Atos-Gemalto : un mariage autour du paiement, de la sécurité et de l’IoT pour 4,3 Mdr €

Mariage Atos Gemalto
Atos veut racheter Gemalto

Le groupe informatique français Atos propose d’acquérir l’intégralité de son compatriote Gemalto, spécialiste des cartes à puce dans une passe difficile, pour 4,3 milliards d’euros, a annoncé son PDG Thierry Breton lundi 11 décembre. La nouvelle entité s’imposerait dans la cybersécurité, les technologies digitales et les services numériques.

« Atos a remis au conseil d’Administration de Gemalto le 28 novembre 2017 une offre amicale, attractive et qui prend en compte les intérêts de l’ensemble des parties prenantes. Depuis lors, Atos a réitéré ses intentions amicales« , indique un communiqué de l’ESN. Le mariage des deux groupes vise à créer « un leader mondial en cybersécurité, technologies et services numériques« , a précisé Thierry Breton.

3 marchés en croissance portent le projet industriel

Atos met en avant les fortes complémentarités des groupes aux niveaux géographique, technologique et des services. Pour Thierry Breton, la » présence mondiale [de Gemalto] et son portefeuille unique de technologies et de clients constituent des atouts majeurs sur le marché. » La nouvelle entité serait « de loin le premier acteur européen » sur les marchés du paiement ou de la cybersécurité, et permettrait des synergies dans ces métiers, a précisé le patron d’Atos au cours d’une conférence téléphonique. Un rapprochement industriel qui s’axe également sur le marché à forte croissance de l’Internet des objets et des solutions machine-to-machine.

Rassurer sur l’intégration

L’opération allierait Atos, un groupe de plus de 100 000 salariés, à Gemalto, qui compte quelque 15 000 collaborateurs. Autant le premier a montré une dynamique positive cette année, en révisant à la hausse ses objectifs financiers au troisième trimestre, autant le second connaît des difficultés avec notamment l’annonce d’un plan de suppression de 288 emplois en novembre. L’ESN rassure sur sa capacité à intégrer les salariés de Gemalto, à retenir les talents – « une préoccupation centrale » – et à maintenir « des fortes compétences et ressources de recherche et développement de Gemalto« . La marque Gemalto ne disparaîtrait pas, Atos envisageant de capitaliser sur sa « notoriété« . Elle est « reconnue comme un actif de grande valeur« , indique-t-il. De son côté, l’équipe dirigeante de Gemalto est invitée à « participer aux ambitions du groupe combiné« .

 

Auteur : La Rédaction avec AFP