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Un stockage intelligent de 2,6 Pétaoctets pour la recherche sur le cerveau à l'ICM

Prestataire : NEC
Origine : Nouveau
Nom de la société cliente : ICM
Catégorie Métier : Médical
Type(s) de projet : Stockage
Réalisation : Prestataire
Date de mise en service : 01/10/2010
Actions effectuées : Graphisme, integration

L'ICM, se dote d'une solution de stockage innovante constituée du logiciel Active Circle et de matériel NEC pour gérer le stockage de plusieurs pétaoctets de données scientifiques.

Besoins

Ces données, essentiellement des données de mesure, des images et des résultats d'analyse, bénéficient d'un stockage virtualisé, auto-sécurisé et extensible.Créé à Paris à l'initiative des Professeurs Gérard Saillant, Yves Agid et Olivier Lyon-Caen, l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière est la concrétisation d'un nouveau modèle en matière de recherche en neurosciences. Installé à l'hôpital Pitié-Salpêtrière, cet Institut international de recherche de 22 000 m2, unique en son genre est au cœur de la démarche de soins. Pouvoirs publics, entreprises et donateurs se donnent la main pour permettre de réunir les malades, les médecins et les chercheurs parmi les plus éminents, venus du monde entier pour travailler ensemble et trouver de nouveaux traitements pour les maladies du système nerveux.Dès le départ, l'équipe informatique dirigée par Dominique Bayle développe une vision informatique, partagée par les équipes scientifiques, qui comprend trois piliers : les moyens de calcul, le réseau, et le stockage des données. En effet, l'ICM fournit aux chercheurs l'infrastructure technique leur permettant de travailler en réseau de manière optimale. La ligne directrice est que l'infrastructure, et en particulier le stockage, ne doit pas limiter la recherche.L'équipe informatique anticipe les besoins à trois ans et définit un cahier des charges pour un stockage très capacitif, évolutif, sécurisé et hiérarchisé. « Nous cherchions un stockage intelligent, car il doit pouvoir être administré par une petite équipe », déclare Dominique Bayle. « Il doit être auto-sauvegardé et offrir de manière native des fonctionnalités de restauration. »Au terme de l'appel d'offres, la solution proposée par Active Circle et NEC l'emporte. « Nous avons perçu une excellente collaboration entre NEC et Active Circle qui ont su être à l'écoute de nos besoins et nous proposer la solution la plus en phase avec nos attentes. Active Circle nous apporte l'indépendance vis-à-vis des technologies matérielles, la hiérarchisation des espaces de stockage et l'autoprotection des données. Nous pouvons faire évoluer le matériel de stockage au gré des technologies sans changer l'organisation ni le service rendu. Les utilisateurs accèdent via un navigateur à des fonctionnalités de restauration en cas d'erreur ou de perte de données, ils peuvent ainsi se consacrer pleinement à leurs activités de recherche » souligne Dominique Bayle.La solution matérielle est fournie par la division HPCE de NEC. Elle est constituée de trois serveurs, et de baies de disques SATA pour une capacité de 1,3 Pétaoctets répliquée, soit 2,6 Pétaoctets. Active Circle est installé sur les trois serveurs et virtualise l'espace de stockage, tout en offrant de manière transparente l'ensemble des services nécessaires à la gestion des données : réplication, migration, gestion du cycle de vie et archivage. « Nous administrons une seule solution et non des logiciels multiples, ce qui est crucial pour une équipe restreinte comme la nôtre ».Les chercheurs disposent d'un espace de données brutes pour accueillir directement les résultats de l'instrumentation, pour lesquels toutes les données sont automatiquement sauvegardées. Ils disposent ensuite d'espaces d'analyse, qui peuvent être personnels ou d'espaces de partage collaboratifs. Un archivage régulier de versions ou snapshots sont déclenchés pour les différentes étapes des projets. Tout ce processus est automatisé.La solution est actuellement déployée dans les locaux de l'ICM à Paris, et commence à accueillir les données des chercheurs. L'équipe informatique est déjà à l'œuvre pour préparer les évolutions, en particulier l'extension de la capacité. « Nous devons anticiper la progression des matériels d'instrumentation qui progressent et produisent toujours plus de données. Et en parallèle nous réfléchissons à la mise en place d'un Plan de Reprise d'Activité pour sécuriser les données à distance », conclut Dominique Bayle.