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Vers la mondialisation

En 1992-93, l'éditeur générait 11 millions de francs de chiffre d'affaires en vendant 5 000 produits, uniquement en France. En 93, le prix des micro-ordinateurs a été divisé par 5, et donc celui des logiciels également, en même temps qu'émergeait un vrai marché grand public, sur des produits plus sophistiqués. “Nous avons alors totalement changé de modèle économique pour nous adapter”, explique Bruno Vanryb. “C'est là que nous avons décidé, bien avant les phénomènes de mondialisation, de faire des produits extrêmement grand public vendus dans le monde entier plutôt que des produits très sophistiqués vendus uniquement en France. En 1994, notre chiffre d'affaires a été le même qu'en 93, mais en ayant vendu 1,5 millions de produits dans le monde entier. Ce niveau d'adaptation montre l'intérêt et l'expérience de notre histoire”. Et les défis ont continué à se succéder pour BVRP/Avanquest : en 2004-2005, l'éditeur faisait 100% de son chiffre d'affaires en produits vendus “off the shelves”. Depuis est arrivé le téléchargement de logiciels qui, à raison d'un panier moyen de 20 euros, génère entre 24 et 25 M€ de chiffre d'affaires. “Ceci nous place au rang des entreprises les plus performantes au plan mondial en termes de ventes sur Internet”, se féli cite le patron d'Avanquest. “Je suis très fier de la capacité d'adaptation de l'équipe de management. C'est pour cette raison que nous sommes encore là au bout de 27 ans”. Fondée par des geeks, proposant plusieurs produits, via plusieurs canaux, Bruno Vanryb considère un peu Avanquest comme un Microsoft à la française, toutes proportions gardées, bien entendu. “Et exactement comme Microsoft, après avoir travaillé sur les canaux, on place aujourd'hui le client en premier. C'est le passage de l'ère des 'geeks' à celle du marketing”, conclut-il.