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Une stratégie qualité globale dépassant les clivages organisationnels et la domination de la technologie

Plus tôt des défauts sont découverts, moins le projet coûte cher. Cette stratégie vise à assurer que le client sera satisfait. Par le biais des revues et d’une gestion des exigences, on pourra s’assurer que le client a bien énoncé son besoin et que les spécifications le traduisent explicitement pour des caractéristiques fonctionnelles et non fonctionnelles. En effet, vous n’attendez pas seulement de la voiture que vous achetez qu’elle fonctionne, mais qu’elle soit également confortable, attrayante, fiable…

A chaque activité de conception ou de réalisation, correspond une activité de test. Une fois développé, un composant sera testé unitairement afin d’éliminer les erreurs de programmation. Le test unitaire est aidé par l’analyse structurelle que délivrent les logiciels d’analyse statique ou de métrologie de code. Lors des tests d’intégration, les intégrateurs testent les interfaces entre les composants unitaires ou les applications.

Au final, le client reçoit un logiciel conforme aux spécifications et réalise des tests d’acceptation correspondant à son cahier des charges. A ce niveau, les anomalies doivent être anecdotiques.
Mais qui est en charge de la stratégie d’assurance qualité ?
Peut-être le chef de projet ? Mais en a-til le temps et le savoir ? Il existe des sociétés dans lesquelles le chef de projet n’a pas de formation qualité logicielle et fait la part belle à la technologie. Pour certains, faire de la qualité logicielle c’est tester avant de livrer le client. Les jalons sont prévus avec une faible marge de sécurité que chaque intervenant cherche à consommer pour ses besoins. Dans ces organisations, les tests sont appelés recettes. Ils ont pour seul objectif de trouver des défauts. Parfois les recettes sont programmées pour une durée fixe !

Et les tests de production ? Saviez-vous qu’une fois développé, le logiciel continue son cycle de vie et quitte le cycle de développement ? Les services de production doivent accepter opérationnellement le nouveau système. Tests de backups, crash tests, performances et autres tests techniques prennent du temps et sont différents suivant leurs types et le système d’exploitation sur lequel ils fonctionnent.

C’est dès le lancement du cycle de développement d’un produit, que la politique qualité doit être mise en place. Pour cela, il faut définir comment les phases de test seront organisées, quels seront leurs objectifs et leur budget.

Même dans le cas de la sous-traitance, le maître d’oeuvre devra prouver que les tests correspondant à son niveau ont été réalisés. Cela n’est possible que si un contrat, une norme ou une charte l’y obligent.