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Un guichet unique d'orchestration

A quoi bon bâtir un centre de données virtuel ?Le vDC, tel que les anglo-saxons le désignent, cherche à affranchir lesutilisateurs d'une gestion complexe des technologies d'infrastructurepour offrir une infrastructure sûre, disponible en continu et évolutive.Pour les uns, c'est un centre de services mutualisés accueillant desserveurs dédiés. Pour les autres, c'est un ensemble de sites gérés commeun seul.

Premier exemple cité, les éditeurs de logicielsveulent fournir des services en ligne à leurs clients. Ils commandentdonc de plus en plus de ressources IaaS à un prestataire Cloud, pourpouvoir se concentrer sur l'évolution de leurs logiciels. C'est ce queconstate Telehouse, en précisant que ces clients n'ont plus besoin devenir physiquement dans un datacenter pour configurer leurs serveurs,équilibreurs de charges, baies de stockage et pare-feu de sécurité :«Nous leur offrons un portail Web grâce auquel ils peuvent commander desmachines virtuelles (VM), réserver des espaces de stockage, des accèsréseaux et Internet au sein d'une infrastructure virtuelle», préciseBenoit Mercier, le directeur des solutions de Telehouse. Derrière ceportail, des logiciels d'orchestration et d'administration assurent leprovisionnement automatisé des ressources ; ils pilotent ainsi lacréation de VM et de nouvelles règles pour le pare-feu.

Le déplacement de VM peut optimiser lesserveurs inutilisés du datacenter, mais le mélange des traitements entreclients n'est pas du goût de tous. Avec l'essor du Cloud, l'achat de VMexécutées sans concurrence devient même possible. Le mode ‘alone'd'Amazon interdit ainsi à d'autres machines virtuelles, d'autresclients, de s'exécuter parallèlement sur la même plateforme.