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Un développement à l'international laborieux

Dans le contexte décrit ci-dessus, il n'est pas étonnant que les éditeurs français, qui sont souvent des petites structures, éprouvent souvent des difficultés à s'étendre à l'international. Mais les plus gros, comme Cegid par exemple, premier éditeur français de solutions de gestion, génère un CA insignifiant à l'export, malgré quelques beaux succès remportés l'an passé et bien que le développement à l'international représente un axe stratégique pour l'entreprise. La mise en place d'une filiale à l'étranger est très lourde et nécessite de gros investissements, que de nombreux éditeurs français sont incapables de faire. “Il est sûr que Qualiac n'ira pas se positionner sur les grands projets transnationaux”, admet Gérard Bialek, directeur commercial de l'éditeur – “Nous n'avons pas vocation à chasser à l'international, mais à accompagner nos clients français à l'international : on ne peut pas aujourd'hui ignorer la mondialisation”, commente de son côté Philippe Plantive, directeur général de Proginov. À ceci s'ajoute la tendance inverse, celle du rachat par les éditeurs étrangers des entreprises françaises ayant atteint un intérêt et une taille suffisants. Les exemples les plus flagrants en sont sans doute Business Objects et Ilog. La tendance est donc de se rabattre sur une spécialisation (ERP spécifique des métiers du bois, de la métallurgie transformation ou encore des sociétés de services, dont il paraît qu'elles ne fonctionnent pas en France tout à fait comme à l'étranger)