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Tester son prestataire

Quel que soit le prestataire, il saura démontrer qu’il est capable de respecter les normes et standards à travers les mécanismes de scellement et d'horodatage mis en oeuvre. Un bon moyen de s’en assurer est de soumettre accès et contenu du coffre à une autre technologie que celle qui les a produits, ce qui permet aussi de confirmer que l’installation en place est bien en mesure de se faire auditer. En tant qu’objet, l’archive doit elle aussi pouvoir être interprétée dans une autre technologie. Quel est le niveau de dépendance avec la base de données qui administre l'objet, possède-t-on un en-tête avec les index qui permettront de retrouver cet objet, le format utilisé est-il pérenne ? Autant de questions qui mettent à jour les notions de réversibilité et d'interopérabilité. Au moment de faire son choix, il est donc recommandé de contrôler que l’archive livrée peut être rendue à tout moment et cela au-delà des considérations portant sur l’engagement de service, la sécurité, les migrations et le cloisonnement. Pour autant, la durée de conservation des documents implique des stratégies réalistes. Bien malin qui pourra dire ce qu'il se passera dans 50 ans… Les engagements classiques de durée de vie sur les archives électroniques sont aujourd'hui de 10 ans. Pour les plus longues périodes, à charge pour le prestataire de mettre en avant une infrastructure qui pourra évoluer dans le temps, indépendamment du format et des supports mis en jeu dans la conservation des archives et des éléments de preuves.