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S'insérer dans l'existant

A en croire les éditeurs, tenter l’aventure open source n’a rien de risqué. Ces solutions combinent quasiment toutes un calendrier partagé, un gestionnaire d’adresses et parfois des fonctions de travail de groupe qui toutefois ne peuvent rivaliser avec des logiciels spécialisés comme SharePoint Server. Une étape d’étude, réalisée dans l’entreprise ou par une société de services est donc indispensable avant de se décider. Toutes les plates-formes libres reposent sur des protocoles reconnus. Outre leur respect des standards, comme les normes POP 3 ou IMAP 4, elles assurent aussi les connexions avec les annuaires LDAP ou Open LDAP, le format de l’agenda Notes (iCal) et prennent nativement en compte le langage XML. Tout à été prévu pour faciliter les échanges avec les logiciels clients déjà présents dans l’infrastructure. Tous insistent sur leurs connecteurs avec le leader du marché, Outlook, mais aussi les applications tierces comme Kontact, Novell Evolution, Konqueror, ou Mozilla Calendar, voire même Outlook Express pour Open-Xchange. “La compatibilité avec Outlook est l’un des points forts, conclut Brian Joseph. Nous travaillons actuellement sur une interface avec SharePoint, cela élargira nos parts de marché”. Tous proposent également un client web pour les accès depuis l’intranet ou les travailleurs distants. Ici encore, mieux vaut étudier le serveur en détail. La page Web peut être classique, en HTML, bien que l’emploi d’Ajax (un format de description à base de DHTML permettant le rafraîchissement rapide d’une partie de la page) soit de plus en plus utilisé. Enfin, certaines solutions, comme OBM se synchronisent même avec des PDA équipés de Windows Mobile, Symbian ou iSync, la liaison de données développée par Apple.