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Sakata segmente ses unités

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Le seuil de rentabilité des infrastructures centralisées est élevé, note Yann Jouveneaux, le DSI du groupe Sakata. Surtout lorsqu'on doit intégrer une librairie de sauvegarde de grande capacité : “Il est illusoire de vouloir considérer seul le volume de stockage sans la contrepartie nécessaire à la sauvegarde. Le coût d’une robotique de cartouches augmente avec la volumétrie de façon exponentielle. Il est donc systématiquement plus rentable de gérer plusieurs petites unités de stockage et de sauvegarde séparées plutôt qu'un seul équipement de grosse capacité. Selon les technologies retenues, les fenêtres de sauvegarde sont parfois longues. Lorsqu’on a plusieurs volumes et plusieurs librairies, on peut être amené à exécuter des jobs de sauvegarde simultanément. Ma stratégie consiste à séparer les unités de stockage, par entités business cohérentes, afin d'obtenir un coût unitaire au Giga-octet inférieur. Cela réduit les fenêtres de backup. Et, en bonus, on délivre de meilleures performances car les accès concurrents aux mêmes données sont moins fréquents.” Le groupe Sakata, créé en 1913, est un semencier japonais présent sur les cinq continents. En France, il utilise les solutions de stockage de Datacore en complément de VMware sur des baies HP et une réplication de serveurs critiques via Double-Take. L’ensemble assure “une continuité de service réellement automatique. Nous pourrions utiliser les snapshots mais nos tests, à chaud, sur les bases de données n'ont pas été concluants en ce qui concerne l'intégrité des bases restaurées. Du coup, nous utilisons des sauvegardes classiques à agent, en plus des sauvegardes Veam à chaud des VM”.