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PARTAGE D’EXPERIENCE – SODEXO

Partage d’expérience

Sodexo renforce ses relations avec ses fournisseurs

Diminution de la charge opérationnelle, temps de traitement divisé par 2, fiabilisation des comptes, Sodexo ne regrette pas la dématérialisation de ses flux de factures.

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Sodexo S.A, entreprise française regroupant 428 000 collaborateurs dans le monde, décline des services de qualité de vie tels que l’accueil, la propreté, la restauration, la maintenance technique, la conciergerie d’entreprise ou encore les crèches. Elle a généré un CA de 18,4 milliards d’euros en 2014. Après avoir adopté l’EDI non fiscal en 1993 pour échanger avec ses plus gros fournisseurs, le groupe crée en 2000 un CSP comptabilité et paye, et adopte en 2004 la dématérialisation pour les factures non-éligibles à l’EDI. Sodexo s’est en effet rendu compte qu’une bonne partie de ses fournisseurs ne pourrait mettre en place un système EDI. Dématérialiser l’ensemble des flux passait donc par une complémentarité, l’EDI pour les gros fournisseurs récurrents, et de la LAD pour les fournisseurs de taille moindre ou occasionnels. « A partir de 2009, le besoin de s’en remettre à de la LAD pour les factures papier s’est accru avec la diversification de nos activités notamment dans le Facilities Management. Cette diversification s’est faite au travers d’une stratégie de croissance externe importante. Aujourd’hui, 48 sociétés du groupe adressent leurs documents au CSP Sodexo. Mais les portefeuilles fournisseurs de ces nouvelles entités sont majoritairement composés de petites sociétés avec lesquelles l’EDI n’est pas envisageable. La LAD a donc permis d’automatiser le traitement de ces factures papier au sein du CSP et donc également d’accompagner notre stratégie de croissance », explique Gilles Carlier, directeur du CSP de Sodexo.

3 millions de factures fournisseurs

Le CSP du groupe traite 3 millions de factures fournisseurs et travaille avec plus de 4 000 sites dans un environnement 100 % SAP. En matière de P2P, le choix de la suite logicielle Itesoft a développé de nouveaux leviers de performance, notamment en renforçant l’adoption du mode EDI et en réorganisant les flux de factures pour mieux les maîtriser et gagner en productivité. « La solution a permis l’optimisation de la relation avec les fournisseurs et la conformité à la réglementation fiscale avec la constitution d’une piste d’audit fiable », résume Philippe Delanghe, directeur marketing chez Itesoft. Le groupe a enregistré 46 % de gain de productivité et 98 % de taux d’automatisation pour un ROI de 8 mois. Une simplification de la charge des opérationnels, un délai de traitement divisé par 2, une fiabilité des comptes en progression et l’évolution des missions des collaborateurs comptables sont d’autres bénéfices mis en avant.

Sodexo aurait-elle la même démarche si elle devait se lancer dans ce projet aujourd’hui ? Quelles que soient les typologies de fournisseurs, la logique de complémentarité des approches technologiques pour dématérialiser 100 % du flux de factures ne varie pas. « Ce qui a changé aujourd’hui, c’est le contexte légal et fiscal depuis 2014 avec la règlementation sur la piste d’audit fiable et la facture électronique : nous n’envisageons pas de passer de l’EDI non fiscal, déjà en place et satisfaisant, à l’EDI fiscal, mais nous souhaitons faire évoluer notre plateforme Itesoft en multicanal avec la prise en compte des factures électroniques non signées en plus des factures papier », précise Gilles Carlier.