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Une autre approche que beaucoup de sociétés ont tentée notamment dans les années 2000 a été de réduire le coût des ressources via l’off-shore. Bien que cela semble économiquement alléchant avec des coûts de main d'oevre allant de 1 à 10 suivant les pays, cette solution est loin de tenir ses promesses.
En fait, même lorsque cela fonctionne, cela diminue simplement le coût de certaines ressources de développement, tout en ajoutant par ailleurs de nouvelles difficultés et en faisant peser de nouveaux risques sur le projet. On pourrait écrire un livre sur l’offshore,  mais pour résumer, éloigner l'équipe de développement l'empêche d'augmenter son savoir-faire fonctionnel et ne répond pas à notre défi structurel évoqué plus haut. De plus, les personnes expérimentées en développement savent que le coût total d’une application doit inclure la maintenance. Une étude récente du Gartner montre d’ailleurs que la dette IT (coût de maintenance à venir des applications) est évaluée à 500 Milliards de $ et devrait doubler d’ici 2015 ! Les coûts de maintenance dépassent en général très largement le coût de développement initial sur la durée d’une vie d’une application.
Et ce qui peut paraître économique à court terme se transforme souvent en coûts additionnels et en perte d’agilité à long terme.Tout développeur expérimenté sait que les possibilités d’évolution d’une application mal conçue sont faibles alors que toute évolution, même mineure, devient de plus en plus coûteuse. Ces 3 approches comportent des limites intrinsèques en plaçant l'accent de façon exagérée sur respectivement les délais, le périmètre et les coûts.
Ces trois paramètres doivent être équilibrés de manière appropriée et c’est pourquoi nous privilégions une autre méthode pour relever le défi du développement logiciel.