Accueil Locarchives, du papier à la gestion de l’information dématérialisée

Locarchives, du papier à la gestion de l’information dématérialisée

Le tiers archiveur a amorcé son virage numérique et veut aider ses clients à mieux maîtriser leurs fonds documentaires.

« Nous sommes présents dans le monde de l’archivage physique depuis 40 ans, et sommes aujourd’hui le numéro un français. Depuis une dizaine d’années, nous avons développé une offre autour du numérique, et notre stratégie en tant que tiers archiveur est d’avoir une réponse homogène et intelligente sur les problématiques de l’ensemble du patrimoine documentaire physique et numérique de nos clients », indique Xavier Berloty, managing director de Locarchives.

Xavier Berloty
Xavier Berloty

Si l’ETI familiale ne veut pas rater le virage du digital, elle tient aussi à préserver le socle de ses activités, d’abord en réunissant les conditions d’une bonne cohabitation entre les mondes physique et numérique, ensuite en accompagnant la transition de ses clients à l’aide d’une palette de services dédiés. « Depuis des années, nous rendons à nos clients des services qui sont éloignés d’une logique de contrat de dépôt des archives. Nous renforçons ces services et accompagnons désormais les entreprises dans la mise en œuvre de leurs processus documentaires : traitement, tri, dématérialisation, rematérialisation, indexation, intégration entre systèmes… toutes sortes de tâches que le client nous demande de construire à la carte, et qui nous amènent à être beaucoup plus proches de ses processus métier. Nous ne sommes plus seulement ce prestataire qui conserve à l’extérieur les archives physiques et numériques de l’entreprise, nous déployons les mécanismes d’interopérabilité qui vont l’aider à être plus efficace dans son propre métier », explique Xavier Berloty.

Accompagner les clients avec une palette de services dédiés.
Accompagner les clients avec une palette de services dédiés.

Prestataire en services documentaires

Non seulement Locarchives entend participer à la diffusion de la culture digitale chez ses clients, mais l’entreprise veut se positionner en prestataire de services documentaires. Le tiers archiveur met à destination de ses clients un portail unique qui leur permet d’accéder à l’ensemble de leur patrimoine documentaire, tout en intégrant à son offre des éléments complémentaires de GED. L’archivage physique pèse toutefois près de 85 % dans le CA de la société, avec un stock de papier de plusieurs milliers de kilomètres linéaires et qui continue de croître. Les 15 % restants du CA sont générés par les activités numériques qui affichent un taux de croissance de 47 % contre 2 % pour l’archivage traditionnel. « Nous continuons à nous développer de manière significative en croissance organique mais depuis quelques années nous réalisons de la croissance externe sur la partie sauvegarde informatique et sur la partie archivage physique », souligne Xavier Berloty. Il évoque notamment le rachat d’Archives Chrono, société implantée à Marseille et dont l’acquisition s’inscrit dans la stratégie de couverture régionale de Locarchives, qui dispose désormais de sept antennes en France, sans compter un grand site à Nîmes en cours de construction. Satisfait de ce maillage national, Locarchives n’envisage pas de développement hors de l’Hexagone mais ne s’interdit pas de réfléchir à des partenariats au niveau européen pour renforcer son offensive numérique.

« Nous maîtrisons totalement nos métiers de l’archivage physique et numérique, et nous voulons à présent maîtriser les métiers de nos clients. »


La généalogie de Locarchives

A la fin des années 70, l’externalisation n’est pas encore une pratique ancrée dans les habitudes des entreprises françaises. L’archivage externalisé l’est d’autant moins qu’il s’agit de confier à un prestataire son patrimoine documentaire. Mais cette activité connaît outre-Atlantique un succès naissant. Philippe Régnier s’en inspire et crée en 1977 Locarchives qu’il base à Saint-Denis dans la région parisienne. Le démarrage de l’activité est lent mais constant. Augmentation du prix de l’immobilier, pression économique, nécessité pour les entreprises de rationaliser leur organisation sont autant de facteurs qui favorisent la demande d’externalisation des archives papier. Locarchives se développe sur le marché français de la gestion des fonds documentaires traditionnels puis se met à décliner des solutions d’archivage globales.

– CA 2015 : 46 millions d’euros

– Effectif : 470 salariés