L'économie française est immatérielle à 86 %.

Selon une étude de la Banque mondiale, l’économie française est immatérielle à 86 %. De son côté la DFCG (Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion), dans une communication faite à la Sorbonne, estime que 74% de la valeur boursière des entreprises du CAC40 sont inexpliqués et correspondent à un Goodwill comptable et surtout à une survaleur non-comptable (cf. schéma). La valeur immatérielle des entreprises est donc largement supérieure à leur valeur comptable.
Comment quantifier ce capital immatériel, aussi impalpable que difficile à valoriser ? Si les méthodes existent, elles n’étaient jusqu’ici pas standardisées. L’objectif que s’est fixé l’Observatoire de l’immatériel, organisme créé à l’initiative de personnalités d’origines diverses, comme, entre autres, Benoit Battistelli, directeur général de l’INPI, Daniel Delorge, directeur général de SAS France, Jean-Marie Descarpentries, ancien président de Carnaud-Metal-Box, Ingenico et Bull ou Alexis Karklins-Marchay, associé d’Ernst & Young, est d’établir un standard en la matière : son baromètre de mesure des actifs immatériels est aujourd’hui le premier référentiel européen. Il se structure autour des 9 principaux actifs immatériels recensés : les ressources humaines, le développement durable, la R & D, les directions commerciales, de l’organisation, financière, des achats, marketing, et bien entendu la DSI.
L’outil de diagnostic proposé par l’Observatoire à l’adresse http://martechprod.customers.artful.net/Portal/main.do offre aux entreprises la possibilité d’étudier et de valoriser en toute confidentialité leurs propres actifs immatériels au travers de cette approche standardisée.