Le scanner de production, relais du multifonction

Le scanner de production prend le relais du multifonction dès lors que l’on dépasse une certaine volumétrie mais aussi lorsque la typologie du document le nécessite. “Le multifonction est destiné à faire du scan bureautique, de documents « distribués » dans l'entreprise”, confirme Renaud Deschamps. “Mais si l'on veut dématérialiser des centaines de factures toute la journée et qui arrivent toujours au même endroit, il sera plus approprié de faire cela dans un environnement centralisé avec soit un multifonction haut de gamme, soit un scanner de production”. Les chargeurs automatiques intégrés des MFP n’emmagasinent guère plus de 50 feuilles et les solutions de numérisation recto-verso, même lorsqu’elles sont possibles en un seul passage grâce à la technologie mono-passe (avec deux scanners intégrés), ne prennent pas en compte toutes les épaisseurs des documents. Dotés de vitesse de numérisation supérieure les scanners de production de moyen volume (Jusqu'à 2 000 pages par jour) et de haut volume (Jusqu'à 5 000 pages par jour) répondent à des besoins de dématérialisation de masse. Ils sont également une solution complémentaire pour une utilisation mono-fonction face à des contraintes spécifiques. “Si vous devez numériser des formats et des types de papier standard comme le A4, ou principalement des feuilles recto simple, un scanner d'entrée de gamme ou un MFP sont les solutions adaptées”, ajoute Pascal Genty. “Si vous devez numériser divers types de supports ou essentiellement des pages recto-verso, un périphérique de numérisation dédié est nécessaire. Il faut également tenir compte de la complexité du flux de travail. En général, les scanners d'entrée de gamme et les MFP sont appropriés pour les flux de travail de faible complexité, par exemple des documents numérisés dans le seul but de les stocker, avec des saisies réduites de données complémentaires ou des exigences de manipulation de capture minimales. Des flux de travaux de capture plus complexes peuvent nécessiter d'utiliser un OCR, de valider des numérisations en cours de traitement, d'entrer des données associées à la numérisation, d'effectuer des ajustements pour optimiser les images, d'extraire automatiquement des données d'une forme structurelle, de rédiger des informations à partir d'un document numérisé et de permettre à plusieurs utilisateurs d'accéder et de rechercher des documents numérisés. Pour les flux de travail d'une grande complexité, une solution de numérisation plus performante et connectée à un PC ou en réseau peut s'avérer être la meilleure solution”.