Accueil Le Cloud hybride régente l’urbanisation des datacenters Ikoula

Le Cloud hybride régente l’urbanisation des datacenters Ikoula

 

 

 

Aurélien Poret,
responsable des infrastructures
de datacenters Ikoula

 

 

 

Plusieurs centaines de nouveaux serveurs sont déployés chaque mois sur le Cloud Ikoula, explique Aurélien Poret, responsable des infrastructures de datacenters : « Nos clients ne veulent plus du tout d’infrastructure chez eux. Ils déploient leurs ressources sur un Cloud dédié et, en débord, exploitent le Cloud public Ikoula One. Dans les deux cas, les infrastructures demeurent dans nos datacenters à Reims et à Lens, distants de 50 km. L’orchestrateur web permet de distribuer automatiquement les services, à la demande, vers l’un ou l’autre Cloud, sur de simples machines virtuelles ou sur une ferme de serveurs avec équilibre de charges. »  Outre la nécessité d’avoir des alimentations EDF distinctes sur chaque site pour garantir une continuité d’activités, de nombreux matériels d’avance contribuent à pallier les fortes sollicitations. Des serveurs bi-socket multi-cœurs, avec plusieurs centaines de Go de mémoire Ram et plusieurs téraoctets de disques SSD gonflent la densité des racks du Cloud public. Pour sa part, le Cloud privé retient des modèles plus courants, dimensionnés pour les charges applicatives des clients. En arrière-plan, un logiciel maison optimise l’efficacité énergétique des sites, au travers d’une planification fine des capacités : « Nous mesurons en temps réel la consommation électrique des racks, de la climatisation, des batteries d’onduleurs… Puis nous vérifions les écarts de consommation réelle et nominale. On en déduit un nombre de slots nous aidant à installer au meilleur endroit possible les nouveaux équipements. »