Laboratoires Intel

Intel avec Stéphane Nègre à sa tête, n’est pas en reste dans ce projet. Lancé également dès le départ dans l’aventure, le constructeur n’a pas hésité à faire participer toutes les “business unit” qui pouvaient être concernées, y compris les laboratoires situés sur le territoire américain. “En trois ans, c’est un milliard et demi d’utilisateurs qui ont un accès internet et près de 10 milliards de produits qui sont également connectés sur le Net. Des évolutions qui vont “charger” les centres de données. La question a été alors comment mettre des serveurs dans le Data Center sans que cela se fasse au détriment de l’énergie consommée ? Nous avons effectué des travaux autour de la notion de “green ethiquette”, ce qui nous a menés naturellement à la technologie de virtualisation.” L’objectif est d’utiliser en définitive de l’énergie à la hauteur réelle d’utilisation d’un serveur, serveur qui n’est souvent “occupé” qu’entre 10 et 20% de sa capacité en moyenne. Dernière touche de vert avec les fournisseurs d’énergie du centre de données d’Eolas, à commencer par Provalys, filiale de GDF Suez qui utilise des panneaux photovoltaïques (puissance solaire de 75 kW crête) sur plusieurs centaines de mètres soit zéro carbone. Provalys qui se targue d’avoir été intégré au projet et pas seulement en surimpression … Encore de l’électricité verte avec GEG (Gaz Electricité de Grenoble) qui se sert de centrales hydroélectriques et d’éoliennes.