« Le fait d'être nés par acquisitions nous donne un côté atypique et nous expose à des challenges que nos concurrents n'ont pas à relever », commente Benoît de laTour, Senior Vice-Président et directeur général EMEA d'Infor. « À ce propos, 2006 a sans doute été un virage pour l'Europe (qui pèse aujourd'hui de l'ordre de 900 M$ de CA dans les 2 milliards de CA global. N.D.L.R.). Depuis, les acquisitions se sont d'ailleurs calmées : la forme d'Infor était prise et son plus grand challenge était d'assimiler les dizaines de cultures différentes qui la formaient. » Il fallait alors fédérer ce portefeuille applicatif et permettre aux clients d'évoluer et d'intégrer d'autres produits sans changer d'architecture. C'est alors l'approche et les développements SOA qui ont eu les faveurs de l'éditeur, malgré un investissement en R&D important. On en voit les résultats aujourd'hui, notamment avec la sortie de MyDay, une interface Web 2.0 dynamique permettant un accès universel aux applications Infor. Précisons que les composants SOA sont livrés en standard avec le contrat de maintenance. Le taux d'adoption de ces composants est variable selon la plate-forme, mais les bases clients les plus importantes (comme LN) sont aujourd'hui déjà passées en SOA.
L'une des principales tâches d'Infor a été de rassurer les clients des entreprises rachetées, devenus ses propres clients, notamment sur la pérennité des produits. « Tous les clients ont été traités de la même façon. C'est ce qui nous permet d'avoir aujourd'hui un taux de rétention important. En Europe, il est en moyenne de 93 % sur les 4 dernières années », s'enorgueillit Benoît de la Tour.
