Accueil Everial, penser dès aujourd’hui le tout numérique

Everial, penser dès aujourd’hui le tout numérique

Le spécialiste de la gestion des fonds documentaires se veut aussi un acteur global de la chaîne des flux d’informations, prêt à plonger ses clients dans l’ère de l’après-papier.

Patrick Michels
Patrick Michels

« Nous sommes un acteur global qui couvre l’ensemble des besoins de traitement et de valorisation des flux d’informations et des fonds documentaires. Nos activités reposent sur quatre piliers, l’archivage physique, la numérisation, tout ce qui concerne l’extraction d’informations et le BPO, et enfin la branche logicielle avec deux domaines, la GED et la collaboration. Nous sommes aujourd’hui le seul acteur en France à intégrer cette chaîne qui va de l’archivage physique jusqu’au logiciel », indique Patrick Michels, directeur marketing et communication d’Everial.

Expert archivistique et développeur d’applications

La gestion des archives papier représente encore plus de 50 % du CA de la société. Le deuxième poste concerne la numérisation, viennent ensuite l’externalisation des processus et les logiciels, deux domaines qui affichent la plus forte croissance chez Everial. Avec 13 sites en France et 4 filiales à l’étranger, le groupe a développé à la fois des offres sectorielles et des solutions métiers. Avec 10 % de son CA investi dans la R&D, il veut anticiper les grandes tendances IT dans lesquelles il voit un fort potentiel de développement : gouvernance de l’information et du document, moteur de recherche unifiée, Big Data, Cloud, plateforme d’ECM, indexation intelligente, social CRM. À la fois spécialiste des archives et développeur d’applications, Everial n’a cependant pas la volonté de se positionner partout. Les solutions de coffre-fort et de signature électroniques sont par exemple confiées à des tiers, avec qui Everial a mis en place un écosystème d’applications interconnectées et interopérables.

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En se plaçant en interlocuteur unique sur la chaîne de la dématérialisation, Everial entend jouer un rôle central dans la transformation numérique des entreprises mais cherche aussi à sensibiliser celles-ci à l’inéluctable disparition du papier. « Aujourd’hui la transition numérique est bien engagée, mais il faut dans le même temps commencer à travailler sur le full numérique, et progresser avec un coup d’avance. Cela nécessite de se projeter dans un futur proche où toutes les activités seront conduites par le numérique, tout en ayant conscience que le mode hybride papier/digital n’est qu’une phase intermédiaire et qu’elle sera demain marginale. Dans les trois ans, la facture papier par exemple aura vraisemblablement disparu dans les grands comptes », estime Patrick Michels.

Parmi les clients d’Everial, certains se révèlent plus en avance que d’autres dans cette transformation numérique. La raison n’est pas sectorielle mais concurrentielle : ces organisations ont actionné le levier du digital pour gagner en productivité. Et selon Everial, ce sont autant d’entreprises qui se penchent désormais vers une valorisation de leurs informations et une maîtrise de la fameuse data, ce qui devrait accélérer leur passage au tout numérique. Le groupe promet pour la fin de l’année de nouvelles offres tenant compte de cette évolution naturelle du marché de la démat vers celui de la donnée.

« En intégrant les dimensions sociale
et collaborative dans des processus de dématérialisation, on parvient à de nouveaux gains de productivité et on accélère le passage au full numérique. »

 


La généalogie d’Everial

En 1989, Michel Garcia crée Archiv Alpha et se positionne sur le marché naissant de l’archivage externalisé. Lionel Garcia, son fils, étend l’expertise de l’entreprise au traitement numérique du document, et développe à partir de 2005 une offre d’archivage électronique parallèlement à son activité d’archivage physique. Le tandem familial poursuit l’association de la gestion des flux numériques et papier, Archiv’Alpha est rebaptisée Everial en 2008. Le groupe se développe essentiellement par croissance organique mais réalise tout de même une acquisition importante en 2015, celle de l’éditeur français Knowings spécialisé dans l’offre de logiciels collaboratifs.

– CA 2015 : 46 millions d’euros

– Effectif : 500 salariés