Ecoconduite et géolocalisation

La géolocalisation donne lieu à de plus en plus d’applications. Jean-Pierre Eve, directeur de Sabatier Géolocalisation, qui compte près de cinq cents clients et près de 20 000 boîtiers installés, explique : “Le marché de la géolocalisation est en pleine expansion. C’est un outil de valorisation du travail du transporteur. Il est par exemple désormais en mesure de prouver qu’il a subi un temps d’attente excédentaire chez le chargeur. Mais surtout, ce qu’il faut c’est donner des informations qui ont du sens pour eux.” Ainsi, outre le classique suivi cartographique des véhicules en temps réel et aide à la navigation, la géolocalisation s’intègre dans de nombreuses applications, dont la gestion des données sociales avec remontée en temps réel des données du chronotachygraphe, et, nouveauté qui se développe en même temps que le développement durable, l’écoconduite : les données relatives à la conduite (vitesse, consommation carburant, émission de dioxyde de carbone…) sont remontées.
Christian Brunet, ingénieur d’affaires chez Geoconcept parle de géoplanification : “Nous faisons de la contrainte géographique un atout pour entreprise.” Avec son logiciel GeoScheduling Suite, la société tire profit d’un mélange de technologie de géolocalisation, d’algorithmes d’optimisation et d’outils de planification pour optimiser les tournées. Dans les mains d’opérateurs de centres d’appel, elle permet la prise de rendez-vous en temps réel : le client est localisé suite à son appel, et le logiciel recherche les forces mobiles compétentes les plus proches. Ce qui permet de réduire selon la société le nombre de kilomètres par rendez-vous et le temps de prise de rendez-vous de 50%, tout en permettant 20% de plus d’interventions par jour.