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Des solutions personnalisées

La vague croissante de demandes s’explique aussi par une récente amplification des offres. Les grands éditeurs de logiciels doivent absolument trouver un relais de croissance face à l’émergence du cloud computing. On voit donc surgir deux types d’opérateurs à présent : d’une part, il y a les pionniers de l’industrialisation IT, comme Google ou Microsoft qui proposent, entre autres formules, une bureautique et des ressources standard en location, pour quelques Euros par utilisateur et par mois. D’autre part, les SSII et prestataires du cloud privé formalisant un nouveau catalogue de services professionnels. Ils proposent des offres hébergées et managées, parfois bâties sur mesure. Ces acteurs de proximité, les infogérants, répondent davantage au besoin de conseils et d’accompagnement des activités métiers qui se transforment. Leurs solutions personnalisées aident à piloter de nouveaux business critiques en limitant les contraintes techniques. Néanmoins, “il faut des cerveaux pour bien cerner les termes métiers et les processus de l’entreprise, note Olivier Pochard, le fondateur de Boost, à Annecy. Cet artisan du cloud computing aide ses clients – tels Axa, Europe Assistance ou Salomon – à réfléchir en amont pour trouver la solution optimale. Il observe que la cohabitation d’applications exige un accompagnement régulier, voire constant. Pourtant, il préconise volontiers la mutualisation de ressources lorsqu’elle fait sens : “l’externalisation facilite la mobilité. C’est un intérêt indéniable. Elle apporte aussi de la sérénité, mais le modèle 100% cloud amène aussi de la complexité. Par rapport à une bureautique en local, il faut gérer plusieurs accès Internet et ajouter des coûts de services.” Il n’existe donc pas de formule universelle, convenant à toutes les couches systèmes et à toutes les entreprises. Cabinets d’avocats, architectes, professions libérales et franchisés rêvent d’un outil personnalisé, hébergé dans le cloud ou non. Leur première demande concerne toutefois la gestion quotidienne de l’infrastructure, des impressions, des sauvegardes… Une approche tendrait à disparaître cependant : “l’intérêt de récupérer les serveurs en place dans l’entreprise pour les opérer dans un datacenter diminue avec la virtualisation car on peut désormais prendre des images applicatives pour les rendre utilisables sur nos infrastructures. Le client peut aller jusqu’au support fonctionnel des applications. C’est de l’infogérance”, signale Olivier Pochard.