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Comment arrivent les bonnes solutions

Un coaching individuel doit finalement être orienté vers le salarié. On peut très bien partir d’un problème de comportement vis-àvis du supérieur hiérarchique et découvrir des conflits personnels familiaux très forts ou un refus de l’autorité depuis l’enfance. On ne sait jamais à quoi cela va aboutir. Le rôle du coach s’arrête là et il doit passer la main à son collègue, psychothérapeute, qui travaillera sur le ou les problèmes personnels pour ensuite repartir du bon pied au niveau professionnel. “Mon coach m’a tout de suite expliqué le cadre de son intervention, les limites de ce qu’il pouvait m’apporter. Surtout, il m’a indiqué que c’était à moi de faire le compte rendu de notre travail à mon chef de projet. C’est ce que j’ai fait, de façon détendue, lors d’un déjeuner à trois. Je me sentais bien et prête à continuer”, explique Valérie, développeuse AS 400 et salariée depuis quinze ans dans la même société. Un coaching peut se passer sur deux ou trois séances d’une heure ou une heure et demie maximum et s’étaler sur plusieurs mois. Tout dépend de la disponibilité des uns et des autres, de ce qui va être travaillé, de ce qui va être découvert. En revanche, la règle du jeu doit être très claire pour le client : c’est à lui de se livrer, c’est de lui que provient le pouvoir de l’étincelle. “La solution m’est apparue sans que j’y prête attention. Cette étincelle, je ne l’ai eue qu’en m’orientant vers l’avenir, vers les solutions que je n’avais pas explorées”, me confiait Juliette après une séance de coaching. C’est à force de ténacité que le changement s’effectuera en profondeur et il sera durable. Une autre clef est non pas de considérer le problème, mais de mettre en avant la ou les solutions qui se dessinent (cf les IOS). On découvre l’économie réalisée, ce n’est pas la peine de dépenser de l’énergie inutile. Parfois la solution n’à rien avoir avec l’origine des problèmes. En voici plusieurs témoignages “Jusque là je n’avais fait qu’analyser le problème et plus j’analysais, plus j’avais le sentiment de m’enfoncer. Cette nouvelle façon de procéder me faisait totalement oublier les raisons de mon échec. La solution était applicable et réalisable même dans ce contexte problématique”. Se rappelle Patrick, responsable en management de projet “J’avais le sentiment de renouveler les mêmes comportements, je me focalisais sur le problème et j’avais le sentiment que ma situation empirait. C’est en démarrant la séance de coaching, bien que réticent au début, que j’ai vite découvert le potentiel énorme qui s’ouvrait devant moi. J’en ai profité pour demander d’autres séances et balayer devant ma porte toutes ces réactions limitantes qui m’empêchaient de me réaliser pleinement.” Alors pour cette nouvelle année 2009, je vous propose de vous mettre sur la ligne de départ et de bien regarder devant vous. Vous verrez apparaître facilement toutes ces solutions émergées de votre esprit.