Accueil Alors, pourquoi tant de buzz ?

Alors, pourquoi tant de buzz ?

« Premier point : nous tenons les échéances, et cette 'marche forcée' fatigue un certain nombre de ministères », explique Jacques Marzin. « Pour beaucoup, nous en faisons trop, trop vite ». Un référent « formulaires » au sein d'un grand ministère indique : « nous faisons le travail en double et les délais ont été considérablement allongés ». L'organisation interne a été remise en cause, surtout à l'arrivée de la vague 4. En clair, le service teste d'un côté les formulaires Chorus et de l'autre continue à passer par l'ancien système, réputé plus efficace. À ceci, Jacques Marzin répond : « La mise en place de Chorus est inenvisageable à iso-organisation. L'arrivée de Chorus implique donc une réorganisation complète de la fonction budgétaire et comptable, notamment par la mise en place des centres de services partagés, qui vont traiter des engagements juridiques pour le compte des services bénéficiaires, alors qu'auparavant les services étaient autonomes sur leur gestion ». C'est pour cela que si dans certains ministères les formulaires sont déjà opérationnels, dans d'autres ils ont un tel impact sur l'organisation qu'ils sont encore en phase de calage. Les ministères sont responsables du déploiement organisationnel de Chorus chez eux. « Chorus ne peut être tenu pour responsable si certaines administrations continuent à faire un travail que leur ministère a décidé de confier aux centres de services partagés », estime Jacques Marzin. « Il est vrai que tout le monde se cherche un peu sur ce début d'organisation, ce qui ne paraît en aucun cas anormal. Nous proposons simplement un outil généraliste paramétrable à chaque ministère. Ensuite, nous les conseillons pour le démarrage, mais l'organisation demeure de leur ressort ».

 

CHORUS ET LA DÉMATÉRIALISATION
Elle prend beaucoup d'importance dans Chorus, plus que le cahier des charges initial ne le demandait et passe par l'un des fondements du ROI de Chorus : les centres de services partagés.

Sont dématérialisés ou dématérialisables:

  • Tous les marchés publics ;
  • La carte achats et les relevés d'opérations bancaires ;
  • Tous les frais de déplacement ;
  • Les échanges de factures avec les grands fournisseurs de l'État ;
  • Le compte de gestion des comptables publics (dématérialisation partielle)