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4 IDéNum au secours de l'identité numérique

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Il faut également signaler les nouvelles perspectives ouvertes par la relance du projet de label IDéNum annoncé en début d'année par Fleur Pèlerin, la ministre de l'économie numérique. Ce projet devait à l'origine faciliter la création d'un système national d'identification, garantissant juridiquement l'identité des internautes sur les sites internet privés et publics, et donner la possibilité aux sites de e-commerce ayant obtenu ce label de proposer aux internautes le téléchargement d'un certificat utilisable lors de chaque achat. IDéNum vise à organiser le marché mais cherche encore son modèle économique. S'il le trouve, les solutions de signature électronique pourraient directement en bénéficier.  

Autre avancée à suivre en 2013, la lettre recommandée électronique, légitimée par un décret de 2011. Elle permet d'une part d'accélérer les processus contractuels, qu'ils soient collaboratifs ou contentieux, et d'autre part de baisser les coûts (entre 30 et 70 % moins cher selon les volumes). Il est d'ailleurs surprenant que La Poste, notre opérateur historique, facture la lettre recommandée électronique plus chère encore que sa version papier. Il n'est donc pas étonnant que les entreprises cherchent une alternative à cette absurdité et bon nombre de prestataires sont en embuscade. Les coûts sont d'autant plus intéressants que ne sont facturés que les recommandés qui sont effectivement remis au destinataire. Il faut cependant que les particuliers acceptent de recevoir le recommandé électronique alors que pour les échanges B2B cela n'est pas nécessaire.

 

En bout de chaîne, le secteur de l'archivage demeure quant à lui dépendant des usages en amont. Aujourd'hui, la technologie permet parfaitement de répondre aux trois enjeux de l'archivage : garantir une durée de conservation, un accès en ligne et une intégrité de l'information. Il faut toutefois veiller à ce que le prestataire de services externe ou interne soit capable de tenir ces engagements sur les plans technique et juridique. Face à une explosion des volumes potentiels à conserver, il est nécessaire que ces plateformes soient en capacité de traiter de très gros flux et soient suffisamment dimensionnées pour faire face à ces pics, surtout lorsque les services sont mutualisés.