Accueil Télécommunications 4G : les opérateurs télécom devraient améliorer leur couverture rurale et celle...

4G : les opérateurs télécom devraient améliorer leur couverture rurale et celle des trains

Les fréquences 700 MHz aux enchères
Les fréquences 700 MHz aux enchères

Considérée comme étant les « fréquences en or », la bande des 700 MHz répond aux contraintes de la 4G, tout en couvrant un plus large territoire à partir de chaque antenne relais. Jusqu’ici réservée à la télévision, elle se libère : l’Etat la met aux enchères.

C’est l’Autorité de régulation des communications (ARCEP) qui l’a annoncé jeudi 18 juin : la fréquence des 700 MHz est mise aux enchères en 6 lots. Cette proposition, qui doit encore passer par la commission consultative des communications électroniques, prend en compte le retard de Free en matière de fréquences – Free utilise provisoirement l’itinérance à défaut de fréquences propres – en lui octroyant le droit d’acheter jusqu’à 3 lots contre 2 pour les autres opérateurs télécom.

Des obligations de couverture

L’objectif visé par l’Autorité de régulation est d’éviter qu’un opérateur puisse contrôler plus du tiers des trois bandes télécom, celles de 700, 800 et 900 MHz. Parmi les obligations imposées aux entreprises intéressées, l’ARCEP a prévu des règles en terme de couverture, afin de garantir un déploiement sur l’ensemble du territoire. « Le déploiement des fréquences de la bande 700 MHz est très largement imposé dans les zones rurales, en plus des fréquences de la bande 800 MHz, afin d’améliorer la qualité des services 4G dans ces zones et en prévision du déploiement, le cas échéant, de la 5G sur ces fréquences », précise l’Arcep. Dans la même logique, un effort particulier devra être fait par les opérateurs afin de garantir une qualité de service sur la couverture des trains du quotidien, utilisés pour les déplacements domicile-travail, pour lesquels 60 % du réseau devra être couvert à partir de 2022.

2,5 milliards d’euros pour l’Etat

Les nouvelles fréquences seront attribuées avant la fin de l’année, pour une durée de vingt ans. Elles pourraient rapporter à l’Etat au moins 2,5 milliards d’euros. Une somme qui doit permettre de financer la rallonge accordée à la Défense lors de la révision de la loi de programmation militaire au début du mois…

 

Auteur : la rédaction avec AFP